Stephen Nightwind, duc de Gloucester

Ton caractère ? Chiant ? Con ? Aimable ? On verra bien. (5 lignes minimum)

Un caractère digne de sa position, voilà la première chose à dire au sujet de Stephen. Une grande estime de soi, de ses capacités, poussant parfois jusqu'à l'excès de confiance en soi, pour le meilleur et pour le pire. Des relations mondaines parfaitement courtoises et parfaitement superficielles, aussi superficielles qu'elles semblent profondes. Un grand mépris pour les gens d'un rang inférieur. Un certain égoïsme, aussi, une absence d'intérêt pour tout ce qui ne le concerne pas directement. Une éducation parfaitement soignée, sous laquelle bouillonnent des désirs soigneusement contrôlés. Une grande ambition, également, dissimulée sous le gant de velours des bonnes manières des nobles. De l'affection pour sa famille ? Peut-être, peut-être simplement le vernis des convenances s'étant étendu à sa vie familiale. Un seul véritable ami, son confident. Un certain intérêt pour l'escrime et la musique, seuls loisirs qu'on lui connait avec l'horticulture, qu'il pratique en dilettante. Implacable avec ses opposants nobles, passant des nuits à miner le terrain sous leurs pas pour les voir tomber dans sa toile et se débattre pour s'en sortir, ne parvenant à y échapper qu'en le laissant faire ce qu'il veut. Dédaigneux de l'opinion d'autrui, surtout si celui qui la formule ne peut pas faire suivre son patronyme d'un titre quelconque. Pour le reste, mystère et sérénité.

Dis moi, à quoi ressembles-tu ? (5 lignes minimum)

Des cheveux blonds clairs, des cheveux blonds comme le blé fauché, des mèches folles, qui dansent comme des graminées dans le vent. Echevelé, décoiffé ? Une chevelure agitée par un vent frais et doux, le vent qui souffle sur la mer dont ses yeux ont pris la couleur. La mer des beaux temps, la mer des temps gris, qui sait ? Des cernes, stigmates de nuits vouées à la lecture, au travail ou au divertissement ? Des lèvres qui portent en permanence la trace d'une moue dédaigneuse, une étincelle d'ironie moqueuse dans le regard, ce regard si bleu qui se reflètent dans ses boucles d'oreilles, faite de l'argent le plus pur et serties de saphirs. Témoignage de richesse, caprice d'esthète... Des vêtements blancs, un blanc de pureté, un blanc lisse, éblouissant, qui dissimule son intériorité. Des vêtements riches, bien coupés, le mettant en valeur et se mettant en valeur. D'autres ornements d'argent et de saphir, de bronze et de saphir. Une chevalière d'argent à la main gauche, ornée des armes de sa famille...

Ton vécu nous intéresse... Dis nous tout ! (15 lignes minimum)

Gloucester,
le 12 avril 1597
Mon cher ami,
Nous voici enfin de retour dans nos familles respectives. Cette année fut longue, pour nous qui nous languissions de revoir nos proches, mais très enrichissante, ne trouvez-vous pas ? Pour ma part, je crois avoir appris plus de choses essentielles que durant toutes mes études. Oh, mon précepteur était un homme tout à fait capable, je ne le remets pas en doute une seule seconde. Mais, voyez-vous, Erwan, tout le savoir du monde est secondaire dès lors que l'on veut réussir. Le savoir ne mène jamais au pouvoir. C'est, je crois, la plus grande leçon que j'ai retenu de notre année passée à la cour. Je ne remercierai jamais assez ma famille de m'y avoir envoyé.

Mais assez parlé de cela. J'ai une autre grande nouvelle à vous communiquer, à vous que j'estime plus que tous mes autres pairs. Mon père m'a informé de mon prochain mariage. J'épouse la fille d'un noble français, le marquis de Provence. Elle se nomme Louise, et nos bans seront publiés d'ici six mois. Il paraît que l'alliance avec la famille de Provence sera des plus profitables pour nous, et si c'est le cas, je suis tout à fait disposé à épouser cette jeune fille. Figurez-vous qu'elle n'a même pas quinze ans. Elle n'aura pas eu le temps de prendre de trop mauvaises habitudes. Et puis, je pourrai me vanter devant elle de disposer de cinq années d'expérience de plus qu'elle, cela ne fait jamais de mal à un mari.

Et vous, mon cher ami, quelles nouvelles de votre retour ? Tout s'est-il bien passé, et votre chère soeur Ashley est-elle toujours aussi charmante ? Je vous en prie, rendez-moi un service et rappelez-moi à son bon souvenir.

Votre ami,
Stephen Nightwind


Gloucester,
le 6 juillet 1598
Cher ami,
Voilà bien longtemps que je ne vous avais pas écrit, et je vous présente mes plus plates excuses... Cela fait plus de deux mois que je ne vous ai pas donné de nouvelles. Mais la naissance de mon fils Keith m'a pris beaucoup de temps, surtout que sa mère, éprouvée, a passé deux semaines à l'article de la mort. Les médecins désespéraient de la sauver. Finalement, elle s'est remise, et me charge de vous transmettre toute son affection. Saviez-vous qu'Ashley et moi devons nous retrouver le mois prochain, à l'occasion de mon voyage à Londres ? Mais surtout, n'en soufflez pas mot à Louise, elle serait folle de jalousie. Je puis compter sur vous, n'est-ce pas, mon cher ami ?

Mais j'aimerais maintenant poursuivre le récit que j'avais à peine entamé dans ma dernière lettre, puisque vous aviez exprimé le souhait de le voir approfondi. Mon enfance... Mon histoire... Comme vous le savez, je suis né dans la famille des ducs de Gloucester. Mon éducation a donc été à la haute de cet état, et les précepteurs que j'eus à mes côtés furent parmi les meilleurs du royaume. Je n'ai ni frère ni soeur, tous les espoirs de mes parents reposaient sur moi. C'est pourquoi ils se décidèrent à m'envoyer pendant un an à la cour royale, où je vous rencontrai à nouveau, mon ami. Je ne me souvins pas immédiatement que vous et votre famille étiez venus pendant un moi à Gloucester, deux ans auparavant. Je ne sais si ce fut le cas pour vous. Pour ma part, ce fut lorsque vous me parlâtes de votre chère soeur que la mémoire me revint. Depuis... ma foi, vous savez à peu près tout, comment j'ai utilisé tous les moyens à ma disposition pour parvenir au plus hauts postes auxquels je pouvais aspirer. Avec mon rang de duc, je peux me vanter, je crois, d'être un des nobles les plus influents de notre beau royaume, sans être taxé de présomption.

Ai-je satisfait votre désir, mon cher ? Je sais, vous allez certainement trouvé que cela fait peu pour résumer plus de vingt ans de vie. Mais que voulez-vous, l'histoire des individus est ainsi. Seules les grandes lignes sont dignes d'être racontées, mais elles ne sont pas nombreuses, ni longues. Si vous le désirez, je puis néanmoins partager avec vous certaines anecdotes tirées de mon quotidien. Cela ne sera pas mon histoire, mais peut-être vous plairont-elles ?

J'attends avec impatience la visite que vous m'avez promise. Nous sommes toujours d'accord, l'année prochaine, vous viendrez passer l'été à Gloucester ? Louise sera si contente de vous revoir, Ashley et vous. Et je pourrai vous présenter mon fils. Quant à vous, rien n'a changé, n'est-ce pas, et vous êtes toujours aussi réfractaire au moindre projet matrimonial ? A dire vrai, vous êtes incorrigible, Erwan !

Celui qui a l'honneur de pouvoir se considérer comme votre meilleur ami,
Stephen Nightwind



Gloucester,
le 10 décembre 1602
Mon cher Erwan,
Je vous écris plus tôt que prévu, quelques jours à peine après ma dernière lettre, pour vous annoncer une grande nouvelle. Nous déménageons pour Londres. J'ai enfin réussi à convaincre Louise que mon statut social nécessitait que je sois directement là bas, sans avoir à y faire de fréquents trajets qui me prenaient du temps et de l'énergie. De plus, un parent de ma famille vient de mourir, et il me lègue tous ses biens, dont un hôtel particulier au centre-ville de Londres. J'ai bien entendu profité de cette occasion pour persuader ma femme. La décision définitive a été prise hier, c'est pourquoi je vous écris aujourd'hui. Transmettez la nouvelle pour moi à Ashley, je vous prie. Louise pourrait trouver étrange que j'écrive si souvent à votre soeur, alors que celle-ci sait tout ce que vous savez. Nous nous y reverrons certainement, et je vous invite à nous rendre visite dans notre nouvelle résidence lors du premier voyage que vous effectuerez à la capitale.

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais la lutte contre la piraterie semble être devenu une des préoccupations principales, notamment de l'armée. D'après ce que j'ai entendu dire, ils sont furieux de voir ces gens-là se multiplier, poussant même parfois l'impudence jusqu'à s'en prendre à leurs vaisseaux. Est-ce que je me plains si un noble prend une place qui m'était réservée ? Non. J'essaie de comprendre les raisons de mon échec, puis je me venge. Les faibles n'ont aucune place en ce monde. Les pirates font à bord de leurs navires ce que je fais dans la société. Tant qu'ils ne se font pas prendre, grand bien leur fasse. Tout comme je ne suis en sécurité que tant que je jouis de la protection des plus grands de ce monde. Le courtisan est bien plus dépendant de son roi que n'importe qui. Mais je risque de vous choquer par ces paroles, et peut-être cela serait-il le cas, si je n'avais confiance en votre compréhension et en votre affection.

Stephen Nightwind

Utile (Donc à remplir) :

♠ Prénom (Nom) ~ Pas de changement
♠ Âge ~ Pas de changement
♠ Sexe ~ Pas de changement
♠ Idée de présence sur le forum (?/7 jours) ~ Pas de changement
♠ Code du règlement (pour prouver que vous l'avez lu) ~ Okay, by jacky ~
♠ Autres choses/Commentaires ~ Double compte d'Adriana, donc pour la suite je vais mettre les réponses de Stephen ! 8D

Inutile (Donc indispensable) :

Plutôt Whisky ou Vin ? Stephen répondrait : le whisky, bien sûr, le vin est beaucoup trop vulgaire à l'exception de quelques grands crus...
Plutôt Malabar ou Bonbons ? Stephen demanderait comment l'on peut apprécier des aliments aussi infantile...
Plutôt Plan cul régulier ou Relation sérieuse ? Stephen s'indignerait de l'expression triviale de la première possibilité, et se prononcerait pour les aventures légères et captivantes, qui apportent d'autant plus de satisfaction qu'elles sont sans conséquences
Plutôt brun(e) ou blond(e) ? Stephen est brun, donc disons brun (une réponse commune entre lui et moi ! *.*)
Plutôt Nuit ou Jour ? Stephen jugerait que la nuit est bien plus propice à toutes les tractations et autres accords secrets qui sont si utiles à l'ambitieux.
Plutôt Chocolat ou Caramel ? Stephen se prononcerait certainement pour le chocolat, à condition que cela soit des chocolats raffinés de fête.

Que penses-tu de l'injustice ? Stephen dirait que l'injustice est la condition nécessaire à l'existence des privilèges, et qu'elle est donc totalement indispensable.
Que penses-tu de l'infidélité ? Stephen dirait que c'est un état de fait qui ne peut être changé, et que ceux qui s'en indignent sont simplement des gens trop lâches ou trop incapables pour parvenir à garder ceux qu'ils aiment, et qu'ils sont donc responsables de ce qui leur arrive.

eh bien, ça se voit que tu aimes ton personnage, toi ~ ^^

Mais passons, Stephen, te voilà donc validé(e) !
Je t'invite donc à créer ta fiche de relations ICI
De gérer tes fiches de RPs, juste ICI
Et enfin, si jamais tu ne trouve pas de compagnons pour tes petites aventure ou rencontre, je te souhaite de passer PAR LA
Je te souhaite un agréable moment en notre compagnie sur Renaissance's Lifes ! ♥

Je te remercie pour ta validation, monsieur le pirate~

Oui, je sais, je m'aime 8D *paf*